L’une des parties impliquées dans les processus de médiation est le médiateur. Le fait que le médiateur de conflits a des compétences bien développées ou non peut conduire à un processus de médiation réussi ou désastreux. Certaines de ces compétences qu’un médiateur devrait posséder peuvent être travaillées et améliorées au fil du temps. D’autres sont innées chez la personne. Dans cet article, vous découvrirez les compétences que doit posséder un médiateur de conflits.
Le médiateur de conflit doit posséder l’écoute active
Cette compétence permet au médiateur de conflits de saisir tous les détails, tant verbaux que gestuels, que les parties transmettent. Il est essentiel de comprendre pleinement les besoins et les positions de chacune des parties. En de nombreuses occasions, un geste peut transmettre plus d’informations que des mots. C’est donc le médiateur qui doit être pleinement attentif à chacun des détails que les parties transmettent.
Le médiateur de conflit doit être patient
Le médiateur doit être capable de rester calme et de respecter les opinions, les idées et les besoins de chacune des parties, pour autant qu’ils s’inscrivent dans le cadre du processus de médiation. C’est-à-dire pour autant qu’ils n’offensent ou n’attaquent pas l’autre partie. Le médiateur doit écouter attentivement et patiemment chacune des parties.
Le médiateur de conflit doit avoir un caractère assertif
L’assertivité est la capacité d’un médiateur à exprimer ses sentiments, ses idées et ses besoins de manière sincère et claire. C’est-à-dire une personne qui exprime son opinion avec fermeté. Il s’agit d’une compétence importante lorsqu’il s’agit de réorienter un processus de médiation qui, pour une raison ou une autre, a abouti à un problème qui n’est pas celui que vous voulez traiter, ou lorsqu’il y a un manque de respect entre les personnes faisant l’objet de la médiation. Le médiateur doit être capable de reprendre le contrôle de la situation de manière respectueuse et naturelle.
Le médiateur de conflit doit avoir de l’empathie
Le médiateur doit être capable de se mettre à la place de l’autre personne, en comprenant les sentiments qu’elle peut éprouver. Cela permettra au médiateur de comprendre la position des parties dans le processus. Cette compétence ne doit pas être confondue avec le fait de prendre part aux sentiments des autres. Le médiateur doit comprendre les sentiments, car cela pourrait entraîner un manque de neutralité et d’impartialité.
Le médiateur de conflit doit posséder la flexibilité
Le médiateur de conflits doit guider le processus de médiation à travers ses différents processus, mais toujours faire preuve de souplesse dans le processus. S’il est vrai que tout processus de médiation comporte une série d’étapes, le médiateur doit faire preuve de souplesse dans la conduite des séances afin de parvenir aux accords ou aux solutions que les parties peuvent proposer. Vous devez vous rappeler que ce sont les parties elles-mêmes qui doivent trouver des accords et des solutions. C’est le médiateur qui doit guider le processus vers ces accords possibles. Le professionnel doit donc être aussi flexible que possible dans le processus et ne pas être fermé à une idée spécifique.
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